Comment, aujourd’hui, est-il possible d’organiser une « conférence » qui soit d’abord un partage, celui des savoirs de celles et ceux qui y participent et non le simple compte-rendu d’un ou plusieurs « experts » ?

                         On se souvient tous, qu’un jour — mieux encore une nuit — nous avons refait le monde autour d’un ou de plusieurs verres. Nous vivions alors une somme de plaisirs : le rêve, l’affirmation entre nous, de cette capacité également partagée de sujets qui savent ce qu’ils veulent et aussi, comment et pourquoi ils le réaliseraient. La convivialité aussi du lien, de la dispute et, sans aucun doute aussi, l’atmosphère de ces lieux où la rencontre est possible.

"Y mettre tous son « grain de sel », tel est l’enjeu proposé.
Qu’on y parle, y échange, y partage et y boive un coup, voilà l’objectif"

Cette méthode permet à chacun-e de ses participants-e-s de se situer dans un rôle d'expertise de ses conditions de vie (parentale, associative, socio-professionnelle...), dans le cadre d'un espace convivial de partage des savoirs, et dans un cadre temporel alternant expériences en petits groupes et en grand groupe.

Cette deuxième méthode d'intervention permet à La Fabrique des Gestes:

• l'ouverture d'un moment convivial d'échanges et de débats, afin que des personnes se rencontrent, puis pensent ensemble. Les Conférences Populaires ouvrent des temps de questionnement des réalités sociales. Elles contribuent ainsi à habituer les participants à réinvestir en toute liberté l'espace public avec des sujets politiques et sociaux. 

• une étape préparatoire, lorsque cette méthode est suivie de celle du Théâtre Forum avec le même groupe. 

• une souplesse d'action auprès d'un partenaire qui ne parvient pas à mobiliser un groupe porteur de maquettes de Théâtre Forum, ou qui résisterait fortement à la perspective d'un engagement émotionnel, inhérent à la méthode du Théâtre Forum.

La Conférence Populaire a ainsi permis à La Fabrique des Gestes d'ouvrir des échanges passionnants, notamment lors d'actions en coopération avec:

• la Ville de Saint-Jean-de-Boiseau
• l'ESAT (Etablissement et Service d'Aide par le Travail) du Landas à Rezé
• l'ARIFTS (Association Régionale des Instituts de Formation enTravail Social)
  
• le Parc Naturel Régional de Brière.
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 En posant des questions comme:

• Comment faire pour protéger les jeunes de certaines utilisations des réseaux sociaux sans être intrusifs ?

• Comment faire pour s'adapter aux évolutions des publics accueillis en ESAT ?

• Un travailleur social doit-il être subjectif , objectif ?
• Un projet alimentaire de territoire peut-il servir des intérêts privés ?
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